Nous avions fini l'article précédent sous des trombes d'eau. La Gwada nous a fait mentir ce n'est pas une diva capricieuse juste une île à découvrir autrement.
Nous sommes allés de surprise en surprise lors de cette escale.
Nous étions arrivés avec certains ''à priori''...
La météo justement , on s'attendait à une dizaine humide, les hauteurs de l'île bloquant les nuages, la réputation d'île arrosée avait précédé notre arrivée. Nous avons eu un temps magnifique. Des journées belles et chaudes avec un ciel bleu immaculé. De notre emplacement à la marina, nous avons eu quasi tous les jours un panorama sur Basse Terre version carte postale. Aucun nuage accroché au point culminant des Petites Antilles: La Soufrière (1467 m), et lors des balades terrestres nous avons tutoyé la Belle.
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Non il ne fait pas que pleuvoir
Autre idée reçue l'accueil.
On nous l'annonçait bien moins sympathique qu'en Martinique.
L' année dernière, nos passages éclairs à Deshaies et à Anse à la barque ne nous ont pas permis d'avoir un avis personnel objectif.
Première surprise la marina :
Notre Lagoon 39 est lové avec l'aide de 2 marineros tout sourire dans une jolie place sur le quai d'honneur (on n'en demandait pas tant) pour moins de 30€ la nuit pour 10 nuits: eau, électricité, WiFi compris.
Du jamais vu en Caraïbes !!!
A Grenade par exemple, nous avons payé un peu plus de 60€ la nuit: eau, électricité facturés en plus. Et on vous grâce de l'antipathie du gars de service. Bref...
À la Capitainerie, à la supérette, dans les commerces de la marina les sourires sont en devanture.
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Nous avons aussi eu la chance de découvrir la Guadeloupe autrement, celle vue et conseillée par des expatriés aimant leur vie tropicale.
Grâce à nos copains d'Horizons (Lagoon 420 rencontré en octobre dernier à Tobago), installés ici pendant plusieurs années avant de continuer leur route à bord de leur beau cata, nous avons été introduits dans le Club BDG: Les Belges de Guadeloupe. Un groupe éclectique de personnes de tous âges et de tous parcours. Inutile de faire jouer l'arbre généalogique du Cap pour remonter aux branches des Ardennes (et oui il y a du sang belge par chez nous), nous sommes immédiatement accueillis et invités à partager des soirées et même leur barbecue plage de nouvelle année. Un grand merci Nathalie et Michel pour tout !! Et merci les BDG pour vos sourires et tous ces bons moments!!
On ne pensait pas créer de lien sur cette île. Tout au plus faire une escale mi-technique mi-touristique.
Nous avons aussi été scotchés par le nombre de messages et visites à quai de lecteurs anonymes guadeloupéens. Cela fait chaud au coeur de vous voir, de connaître vos histoires et d'entendre vos encouragements.
Désolés pour ceux que l'on a raté.
Nous avons aussi été scotchés par le nombre de messages et visites à quai de lecteurs anonymes guadeloupéens. Cela fait chaud au coeur de vous voir, de connaître vos histoires et d'entendre vos encouragements.
Désolés pour ceux que l'on a raté.
Un grand Merci pour toutes ces belles rencontres !
À priori 0 / Gwada 3Quant au port, on s'attendait à l'agitation et au bruit. Installés de surcroît sur le quai d'honneur, face au bar restaurant ''Red Sails'', on avait préparé les bouchons d'oreilles pour espérer dormir.
Que neni !!! L' ambiance est calme. La musique diffusée pendant les horaires d'ouverture est bonne et pas très forte. S'en est même très agréable.
Il y a assez peu de passage au pied du bateau. Protégés des curieux par nos toiles de soleil, nous ne souffrons à aucun moment du manque d'intimité.
Les oiseaux sont nos compagnons quotidiens. Ils surveillent nos petits déjeuners installés sur les filières dans l'espoir de récupérer quelques miettes. Un couple a même flashé sur Léon (notre bonsaï) et vient s'y reposer régulièrement dès que l'on est dans les coques.
C'est certes mignons mais pas top pour l'état de notre pont... Ça tombe bien on avait prévu un nettoyage complet avec notre Karcher. On attendra tout de même le dernier jour ;))
Donc encore une fois sur le bruit et les nuisances de la vie au port
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Encore un gros à priori: Pointe à Pitre.
Une mauvaise image est véhiculée par cette capitale: sale, mal fréquentée, sans grand intérêt touristique.
N'écoutant (comme d'habitude) que nos envies, nous avons entrepris sa visite en vélo un matin.
En partant de la marina, il faut traverser le quartier malfamé appelé Carénage. On ressent bien une ambiance louche entre drogue et squats, mais aucune menace à nos encontres.
Bien sûr, il ne nous viendrait pas à l'idée de faire la même sortie by night. Enfin pas plus que dans les mêmes dits quartiers de métropole.
Arrivés à Pointe à Pitre, nous sommes immédiatement envoûtés par les effluves des marchés aux épices, aux fleurs, aux fruits et légumes. Les couleurs rayonnent sous le soleil.
C'est la période du Carnaval, boutiques et merceries exposent de sublimes madras et dentelles.
La ville est propre et secure. Commerçants, agents de police en patrouille...tous y vont de leurs sourires et de leurs petits mots gentils. Il faut bien dire que nos 2 montures pliantes (bfold 7) sont des ambassadeurs de poids. On ne passe pas inaperçus. Il semble qu'il n'y en ait peu par ici malgré les grandes enseignes de sport (Décathlon, City Sport...). Alors, on intrigue, on amuse...Et ça crée du contact.
Nous avons pu explorer toute la ville. En vélo, c'est vraiment idéal pour se faufiler dans le dédale des ruelles à sens unique quelquefois embouteillées par des livraisons.
Tous les quartiers ne sont pas dans
le même état. Il est évident qu'une partie de la population est dans la précarité.
Le décalage est surtout frappant lorsque l'on arrive sur le célèbre mémorial ACTe dédié à la mémoire de l'esclavage: un édifice de 7 800 m2 sous une emprise de 1,2 ha, certes beau, mais niché au coeur des logements sociaux et autres maisons délabrées. 83 millions d'euros ont été engloutis pour conduire ce projet. L'idée est noble, l'oeuvre est belle.
Controverses, polémiques et discussions sont balayées par les défenseurs du concept par l'argument touristique. Ce bâtiment doit permettre de renforcer l'attrait touristique de la Guadeloupe. Sur ce point, nous ne pouvons valider car à 15€ l'entrée par personne, nous avons passé notre chemin. Le côté pharaonique et mercantile nous dérange un brin.
Cela dit Pointe à Pitre et le mémorial valent le coup d'oeil et de pédale.
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Les seuls ''à priori '' toujours validés sont ceux relatifs à la vie en marina. Partir faire son footing matinal d'un saut de passerelle, traîner sous la douche... chaude, se balader jusqu'à tard sans se soucier de son mouillage ou son annexe, se faire un ciné habillés et chaussés en mode ville (waouuu plus de 2 ans que l'on n'avait pas vu une salle !)...
Ti'Amaraa et son équipage n'ont pas vocation pour autant à finir attachés à un quai mais ça fait du bien après plus d'un an de vie au mouillage.
Les compteurs sont arrêtés la Gwada a gagné !
Cette île recèle de belles surprises qu'il faut aller dénicher.
Et l'on n'a pas parlé des plages, du parc naturel de Basse Terre, de la Pointe Vigie, sa côte au vent, des petits ports de plaisance...
L'histoire de Ti'Amaraa avec cette île n'en est pas finie. Notre boucle nord Caraïbe reprend dès lundi en nous amenant à la découverte des mouillages de sa réserve Cousteau.
De jolis snorkelling en perspective.
Nous repasserons aussi fin février/début Mars. Notre copine Mily nous attend sur ses terres Saintoises.
Encore de beaux moments à venir...
Et l'on n'a pas parlé des plages, du parc naturel de Basse Terre, de la Pointe Vigie, sa côte au vent, des petits ports de plaisance...
L'histoire de Ti'Amaraa avec cette île n'en est pas finie. Notre boucle nord Caraïbe reprend dès lundi en nous amenant à la découverte des mouillages de sa réserve Cousteau.
De jolis snorkelling en perspective.
Nous repasserons aussi fin février/début Mars. Notre copine Mily nous attend sur ses terres Saintoises.
Encore de beaux moments à venir...
Nous ne serions jamais partis en voyage autour du monde si l'on s'en était tenu aux ''à priori''. Cette escale nous a confirmé encore une fois qu'il vaut la peine d'être curieux.
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