Wednesday, September 30, 2015

Ma première vidéo : je vous parle directement




Pour la première fois, j'ai décidé de faire quelque chose de spécial.

Au lieu de faire un post avec des informations écrites, j'ai décidé de faire des vidéos où je vous parle directement.

Alors, ouvrez vos hauts-parleurs et écoutez-moi :

Cap à l'est

Pour une fois nous ne suivons pas la route des alizés vers l'ouest.

En effet, pour rejoindre Tobago en provenance de Trinidad,  il faut commencer par longer la côte nord d'ouest en est. Une quarantaine de miles à avaler contre vent et courant avant de pouvoir prendre une route directe sur Tobago via le "Galleons Passage".
Ce chenal est réputé pour son courant travers défavorable.  Il est donc préférable de traverser "au plus court" entre les 2 îles.



Pour le voyage de Ti'Amaraa,  c'est autant que possible la météo qui décide nos jours et horaires de départ. 
Prêts depuis une dizaine de jours,  nous avons attendu le bon compromis : vent, vague, courant.  Lorsque les gribs se sont affinés,  il est devenu évident que ce serait une nav de nuit.





Petite précision : bien que Trinidad et Tobago soient un même pays, il est nécessaire de faire des "formalités" douane et immigration avant de se rendre sur l'île voisine.
En quelques minutes, et avec de charmants sourires, nous avons obtenu les tampons indispensables à notre route. 
Des papiers en règle,  une météo stable, il n'en fallait pas plus pour que Ti'Amaraa se dégourdisse les coques après ses 3,5 mois trinis.
Quel sentiment étrange en passant la Boca !




L'excitation du large et du voyage qui reprend est légèrement voilée par la nostalgie de quitter cette île si attachante.
Les aurevoirs aux copains ont été embués dimanche.
Nos coeurs étaient gros au petit matin lors d'un dernier 360° de Bye Bye à Chacachacare.

C'est la première fois que nous quittons une escale avec cette sensation douce amère. Un petit peu de l'esprit de Ti'Amaraa est resté sur cette terre. Quant à nous, nous gardons gravé dans nos rétines tel un arc en ciel, les couleurs flamboyantes de cette nature.
Qui sait ?
Au retour de la Grande Boucle, ce pourrait être une belle option ?

But go, goooo !! Show must go on !!!

C'est donc en fin d'après-midi qu'avec notre bateau copain Jonathan,  nous avons levé l'ancre Cap à l'est.
Un magnifique coucher de soleil sur le Venezuela semble saluer notre départ. Ça y est nous sommes en route. Notre vie est là.

Les fameux miles redoutés en bord de côte nord ont été expédiés en moins de 6 heures. Courant et vents conformes aux prévisions voire même un peu en deçà ! Ça, c' est fait !
En plus de ces conditions parfaites, Madame Méga Lune a joué les assistantes lumière dès la tombée de la nuit. 
Que demander de plus ?



L'équipage reprend très vite ses marques malgré les mois de cabotage loin des cyclones. Le rythme des quarts se réinstalle naturellement.  Bon sang que nous sommes bien sur ce bateau ! Il nous offre des moments de vie, des sensations, des émotions,  des panoramas inoubliables ...
Les lumières de Tobago scintillent derrière notre génois. Le vent à 30° est établi à 15 nds. Le courant dévaforable est bien au RDV. Il nous mange 2 nds entre la vitesse surface et la réelle GPS mais on tient nos 6 noeuds de moyenne avec la combinaison Grande voile/Génois et les 2 moteurs à 2500 tours. 
Le jour se lève lentement.  Mme Méga Lune file se reposer. Merci pour les Watts !
Les premières lueurs nous offrent une côte découpée verdoyante embaumant les parfums de fleurs tropicales et bordée d'une eau limpide émeraude.

78 miles nautiques en 13 heures, 6 noeuds de moyenne avec les conditions particulières de cette route : encore une fois nous sommes bluffés par les performances de notre petit cata.

5h30 arrivée sur Charlotteville

C'est le mouillage de Pirates Bay à Charlotteville que nous avons choisi pour y établir nos quartiers d'automne durant quelques jours. 

Nouvelle escale, nouvelles histoires, nouvelles rencontres ...et retrouvailles avec nos amis MilPat qui font eux aussi route cette même nuit pour la même destination via Grenade.
Six mois que de l'eau a coulé sous les coques de nos catas, on va en avoir des choses à se raconter. :))

Petit coucou de bonne nuit à Jonathan


1er coucher de soleil sur Tobago ... Allez au dodo








Liste des protéines animales et histamine

Pour ceux qui ont une intolérance à l'histamine (tout comme j'ai), voici :

  • la liste des protéines animales pauvres en histamine : que vous pouvez manger, 
  • et au contraire celles qui contiennent de l'histamine : que vous devez supprimer de votre alimentation.




Je vous ai mis cette liste sous forme d'un tableau, la colonne de gauche étant la seule colonne que vous pouvez manger.

En vert : protéines animales pauvres en histamine
En rouge : protéines animales riches en histamine.


Voici la liste :

Sunday, September 27, 2015

Le protocole de guérison du SIBO: l'elemental diet


Dans mon précédent post (Etapes 1 et 2 du protocole de guérison du SIBO), nous nous étions arrêtés à l'étape 2 : celle où vous avez passé le test respiratoire pour le SIBO, et malheureusement vous avez découvert que vous aviez le SIBO.

Dorénavant, vous savez que votre colopathie fonctionnelle était due au final à une maladie : le SIBO.

Une présence anormale de bactéries dans l'intestin grêle, alors que ces bactéries devraient être dans le colon.


Maintenant, les choses sérieuses vont devoir commencer, et vous devez débuter l'étape 3 : l'elemental diet, ou la diète élémentaire.




elemental diet (diète élémentaire) pour le SIBO


Qu'est-ce que la diète élémentaire, et en quoi consiste-t-elle :

Saturday, September 26, 2015

Le protocole de guérison du SIBO : introduction et test

Pour commencer et vous donner une vision globale du protocole de guérison, voici un graphe qui en résume les étapes :

protocole de guérison du SIBO: les différentes étapes de la guérison


Je vous détaillerai au fil des posts et semaines / mois qui vont suivre chacune de ces étapes, et comment la mener concrètement.

Voici donc le détail des 2 premières étapes du protocole de guérison du SIBO :

Le protocole de guérison du SIBO

Mon état physique n'étant plus acceptable et vivable, j'ai décidé de guérir du SIBO selon la méthode américaine.
Parce que là-bas il existe un hôpital spécialisé dans cette maladie,
parce que là-bas ils savent soigner cette maladie,
parce que là-bas ils ont un protocole de guérison très précis pour en guérir.

Et parce qu'en France, lorsque je dis à un gastro-entérologue que j'ai le SIBO, on me répond: "je ne connais pas".

Aussi, je vais vous expliquer très précisément en quoi consiste le protocole de guérison du SIBO, et sachez qu'il a un taux de réussite de 85%.

Je vais prendre de nombreuses heures pour vous expliquer ce protocole, aussi cela va me prendre plusieurs jours, donc ne vous étonnez pas de l'absence de posts dans les jours prochains, je suis en train d'écrire les posts sur ce protocole, et je vous expliquerai TOUT en détail.

Car croyez-moi la bataille est longue, mais ce protocole est très précis et a toutes les chances de mener vers la guérison.

Pour quiconque ayant le SIBO, je pense que c'est la meilleure des choses à suivre et faire.

Je débute ce protocole à compter de ce jour, et mes futurs posts vous en expliqueront le procédé.


Nota bene : afin d'évaluer le nombre de personnes concernées, merci de me laisser un message pour me dire que vous êtes intéressés par ces informations.





Flash back en images

Revenons plusieurs mois en arrière.
Résumer 16 jours en 4 minutes...

Un peu frustrés de ne pouvoir vous mettre en ligne la version HD pour le moment.


Thursday, September 24, 2015

Poster lorsque l'envie me prend & la niac de s'en sortir




J'ai finalement pris ma décision : je posterai lorsque j'en aurais envie.
Et je n'écrirai rien les jours ou moments où j'ai besoin de me ressourcer seule.

Comme cela, je n'aurai que le positif; et des moments pour moi, pour déconnecter d'avec la maladie et faire mon petit bout de chemin.

Ces dernières semaines, j'ai vraiment perdu pieds.
Je crois que ce fut un tout :
  • l'intensité des douleurs
  • l'absence de résultats malgré les efforts
  • la durée de la maladie

Tout cela finit par jouer sur le moral et on décide alors de tout "péter" parce qu'on en peut plus.
Je suis humaine après tout, et des douleurs telles que j'ai -elles- ne le sont pas.
Alors parfois on craque et on fait s'écrouler tous les bons fondements que l'on avait construit par le passé.

Je n'ai pas encore trouvé la solution avec un grand S pour m'en sortir.
Mais je sais que je me remets dorénavant dans le droit chemin, et dans le mode "battante" dans lequel vous m'avez connu précédemment. Avec la niac de m'en sortir.

Une personne touchée aussi par les mêmes douleurs et le SIBO a posté une photo d'un message qu'elle a enregistré sur le portable de son mari: elle disait qu'à chaque fois qu'elle avait envie de craquer, elle demandait à son mari de lui lire ce message.

J'ai trouvé ceci une superbe idée à mettre en place !


Aussi je vous mets ci-dessous la capture d'écran du message :

Aux fourneaux !

Contre toute attente,  plus on voyage, plus on cuisine.
Même par 35°C dans le carré,  il n'est pas rare qu'un petit plat mijote. 


Le partage des recettes avec les bateaux copains est aussi répandu que celui des clés USB chargées de films ou de bouquins : les cakes salés de Jonathan, le far breton de Marie Galante,  les tartes de Banik, les gâteaux sans farine de MilPat, les conserves de poisson du Grand Duc ... et on en oublie ...

Préparer des bons petits plats est une activité qui prend tout son sens dans nos vies sur l'eau. On prend le temps de cuisiner, de tester de nouvelles choses, de faire découvrir notre gastronomie aux copains locaux ...

La recherche des ingrédients relève parfois de la mission impossible suivant les escales surtout si l'on veut absolument préparer une tartiflette au reblochon par exemple.  :))

Cuisiner à la mode locale est instructif mais ce n'est pas notre quotidien.  Dans la Caraïbe,  les spécialités sont souvent fort épicées. Nos estomacs s' acclimatent progressivement. Mais, nos racines métropolitaines sont encore bien ancrées et l'on ne rechigne pas devant une quiche lorraine, un cassoulet (merci Marie-Claude,  il nous en reste 2), un hachis parmentier provençal ...

Cependant,  nous avons appris à nous adapter. Le cheddar a remplacé l'emmental.  Les fines tranches de bacon découpées jouent le rôle des lardons en mode extra slim. Le rendu n'est pas si mal.

Aussi, lorsque l'on mixe les épices locales comme le gingembre ou les piments végétariens (doux) à nos préparations habituelles telles que le poisson grill ou les omelettes, on découvre des mélanges de saveurs plutôt agréables.



L'avitaillement du bord doit être réalisé en tenant compte de plusieurs composantes "repas" : 
- "sur le pouce" en nav
- "à emporter" pour les excursions à terre
-"apéro dînatoire" avec les copains
- "repas plaisir" en tête à tête

À chacun d'y mettre sa créativité. 
Un équipement carbure à plein régime dans la cuisine de Ti'Amaraa : le four.
Croque-Monsieur, pizzas, tartes en tout genre, gratins, légumes farcis,  gateaux ... Nous n'en faisons pas un fainéant.



Le modèle installé d'origine est un ENO avec 2 zones de chauffe : une basse et surtout une haute pour griller. Le top pour gratiner et réduire les temps de cuisson de certaines tartes par exemple. 



Mais pourquoi chercher à réduire le temps de cuisson ?
Pour économiser notre précieux :
Le gaz !!

À la Rochelle,  le Cap avait, non sans mal, modifié le compartiment "gaz" extérieur afin de pouvoir y loger 2 bouteilles composite type Viseo de Butagaz. Nous étions parés avec nos 20 kg de butane sans les ennuis de rouille des bouteilles classiques. 
Cf : Article 2014

Combien de temps allions nous tenir ?
Quid du rechargement ?

D'après nos recherches préparatoires au départ, même dans les îles françaises de la Caraïbe, il ne fallait pas espérer trouver les stands Butagaz métropolitains où un simple échange règle votre problème.

Le Cap s' est donc mis en quête d'un système qui nous permettrait le cas échéant de remplir nos deux bouteilles (qui entrent pile poil dans notre coffre, hors de question de les changer !).
Nous n'en avons pas trouvé. Du coup, il a acheté et modifié une vanne officielle Butagaz initialement prévue pour connecté un chalumeau. et hop !
Outil spécial numéro 137 on board ! Ready pour remplir en autonomie nos Viseo.



Bon et après 17 mois,  où en sommes nous ?
Nous avons eu besoin de faire 2 recharges.
Il est toutefois difficile de faire encore un calcul correct de consommation car l'escale en marina de plusieurs mois aux Canaries fausse un peu la donne.
Dès que Ti'Amaraa est connecté à un quai et au 220V,  nous privilégions nos équipements électriques de cuisine : micro-onde,  cuiseur vapeur, plaque électrique, bouilloire ... Il n'y a pas de petites économies. 

Grâce à "radio bato", nous avions eu vent d'un remplisseur de gaz à la marina de Roadney Bay à Sainte Lucie. Il est installé dans les infrastructures du port à côté de la laverie.  Nous n'avons rencontré aucun problème pour recharger notre première Viseo ... cool.
En 24h, vous récupérez moyennant une trentaine d'euros votre précieux rechargé en propane et l'outil 137 est resté dans son tiroir. 

ReBelote à Trinidad il y a quelques semaines : grand vide dans la seconde bouteille
Cette île est la patrie du pétrole et du gaz. Nous avons donc lancé nos petites antennes à la recherche de la solution. Les Shipshandlers vendent des bouteilles de gaz locales.
137 au boulot ?!
Et non, c'est sans compter sur Ian Taxi. Ce brave homme taxi à temps plein à diversifier son activité.  Une tournée hebdomadaire a été mise en place avec tous les chantiers nautiques. Des points de regroupement des bouteilles à remplir sont identifiés dans plusieurs recoins de Chaguaramas. Il s' occupe de l'enlèvement, du remplissage et du retour au dit point en 24h.
Malheureusement pour nous, nous avions raté le jour de passage chez Peake Yacht lorsque nous y étions.
"Zut ! Après on va être au mouillage.  Ce sera moins simple pour les transferts"
Une fois de plus la gentillesse des trinis a fait le reste.
Fanny, la gérante du Ship Marine Warehouse avec qui nous en discutions a pris son portable et appelé Ian.
En deux minutes, tout était réglé. Elle a missionné son employé.  
Oliver a gentiment pris notre bouteille et est parti avec sa voiture perso la déposer à Ian on ne sait où. Juste pour info tout ça c'est passé un vendredi en fin d'après-midi... et à titre 100% gracieux.
Quel service !
Le lendemain samedi avant midi, Ian était au pied de Ti'Amaraa avec notre Viseo full de propane. Service et sourire compris pour 200$TT soit une trentaine d'euros aussi. Nickel !
En nous rendant notre Viseo,  il nous a expliqué que nous avions eu de la chance.
"Oui on sait. Fanny et Oliver . Le jour de passage raté ..."
"Ah non pas tout ! Vous avez eu de la chance car je suis le seul à avoir ça dans tout Trinidad !!"
Et là,  notre Ian nous présente fièrement l'outil 137 !!!
La même vanne pour chalumeaux !!
La même bidouille "fait maison" !!
Nous n'avons pas voulu le décevoir en lui expliquant qu'on avait son petit frère à bord.
Comme quoi, ça marche. 
Les bonnes astuces sont internationales :))

Je pensais stopper totalement mon blog mais...

Je vous avoue, ces derniers jours j'avais pris la décision de totalement fermer mon blog.

Car je me rendais compte que ce blog aidait les autres mais m'enfonçait moi-même.

Parce que aider les autres est une bonne chose;
mais lorsqu'on est soi-même fragile et qu'on se ramasse "la misère" des autres, on essaie d'aider les autres, au prix de sa santé personnelle. Et au final, je me suis retrouvée engloutie.

Ces quelques jours m'ont permis de me retrouver et de prendre du recul.
Et surtout de faire du ménage, de poser le pour et le contre à revenir sur ce blog.

Encore hier soir, je voyais plus de contre que de pour, mais ce matin j'ai reçu une lettre qui m'a beaucoup touché (oui oui ma sensibilité me perdra, lol!).
Cette lettre est composée de quelques phrases, qui ont été écrites par une personne que je ne connais pas réellement mais qui lit mon blog. Je lui avais proposé de lui envoyer 1 produit que j'ai dans mes placards et qui pouvais l'aider (à la place d'un antidépresseur chimique que son médecin lui avait demandé de prendre !!!!). Et j'ai eu ce matin son courrier avec une lettre qui m'a fendu le coeur. Je ne citerai pas les mots de sa lettre ni même de qui il s'agit (elle a le droit de rester anonyme !!).

Mais c'est là que j'ai réalisé que ce que j'apportais à travers mon blog n'était pas que des mots et une énorme perte de temps pour moi, mais au contraire une aide précieuse pour aider mon prochain.

Et donc depuis je cogite : je reviens ou je ne reviens pas?
Je continue à aider ou je ferme ce blog?

Aussi j'aimerai que vous me donniez VOTRE avis.
Parce qu'après tout, si je reviens, ce sera pour VOUS.

Je reviens : tapez OUI
Je ne reviens pas : tapez NON
Et pas le droit au joker et à l'appel d'un ami, comme dirait Jean Pierre Foucault ;)

J'attends de lire votre réponse.
Et en fonction des réponses que je lirai, je me déciderai à revenir ou pas.











Sunday, September 20, 2015

37 Chocolats - Revues 9-14

 

A mi-chemin du défi "37 chocolats", le moment est venu pour moi de dresser un bilan. Pour être honnête, je commence à m'essouffler : encore 18 chocolats à tester et autant de vidéos à filmer ! Si je suis beaucoup plus à l'aise devant la caméra qu'à mes débuts, la vidéo reste un support que je suis loin de maitriser. Je ne compte plus les fois où, satisfaite de ma prise, je découvre au visionnage qu'une pile de linge s'est invitée à l'arrière-plan ou que l'étagère derrière moi est de travers. Argh ! Cette petite baisse de régime passagère ne ne doit cependant pas me faire oublier les points positifs du défi : j'ai découvert de fabuleux chocolats en l'espace de seulement trois mois (je pense à Acalli et Dick Taylor) et j'ai pu échanger avec des chocolatiers passionnés à travers le pays, de Los Angeles à Philadelphie en passant par l'Oregon. Voici quoi qu'il en soit le compte-rendu des revues 9 à 14.

Revue no. 9 - Chocolat Mast Brothers, Goat Milk Chocolate


Les chocolats Mast Brothers bénéficient d'une notoriété sans égale dans le monde du chocolat artisanal grâce à leurs magnifiques emballages et au charisme de ses créateurs, deux hipsters de Brooklyn qui maitrisent parfaitement l'art de la communication. Dans les faits, je me souviens avoir été particulièrement déçue par un chocolat noir acheté à prix d'or il y a plusieurs années. J'ai cependant redonné leur chance aux frères Mast grâce à mon amie Teresa qui m'a fait cadeau de cette tablette au lait de chèvre. Verdict ? Tout allait bien, jusqu'à ce que les notes de fromage de chèvre viennent envahir mon palais : au secours ! Ma fille a fini le reste de la tablette, nous privant toutes les deux d'une bonne nuit de sommeil. Mon amie Stéphanie, elle, a plutôt bien aimé.

Retrouvez ma revue en vidéo :

  • Lieu de production : Brooklyn, New York. A noter, la possibilité de visiter l'atelier de production. 
  • Prix : 8$
  • A retrouver sur le site marchant de la marque ainsi que dans certaines épiceries fines comme Carlino's en Pennsylvanie.
Revue no. 10 - Woodblock Chocolate, Salt & Nibs


Nous retrouvons Woodblock Chocolate, dont j'avais beaucoup aimé le chocolat au lait, avec ce chocolat noir au sel et gruau de cacao. C'est une barre qu'on laisse fondre doucement dans la bouche et dont les saveurs salées taquinent les papilles. A partager avec une amie autour d'une tasse de latte.

Retrouvez ma revue en vidéo :

Revue no. 11 - Taza Vanilla Dark Chocolate



Taza Chocolate, on aime ou on déteste. Ce chocolat se démarque par sa texture granuleuse que j'ai trouvé surprenante mais que Stéphanie qualifierait de traumatisante. Mention spéciale pour l'utilisation de vanilles en gousse qui aromatise le chocolat avec délice.

Retrouvez ma revue en vidéo :

  • Prix : 4,99$ pour deux disques de 2.7oz (77g)
  • Lieu de production : Massachusetts. Possibilité de visiter l'atelier de fabrication.
  • A retrouver dans les magasins Whole Foods et dans les boutiques d'épicerie fine.
Revue no. 12 - Olive & Sinclair 72% Dark Chocolate


COUP DE COEUR !

Basé à Nashville, dans le Tennessee, Olive and Sinclair apporte donne à ses tablettes une délicate saveur du sud des Etats-Unis en utilisant de la vergeoise (brown sugar) pour sucrer ses tablettes. J'ai tout aimé chez Olive and Sinclair : le design de l'emballage, la taille des carrés et la texture légèrement crémeuse sans être écœurante de ce chocolat. Une réussite. 


Revue no 13 - Nathan Miller Buttermilk Chocolate


COUP DE COEUR !

Oh, que j'ai aimé ce chocolat. Pour commencer, sa texture, fondante, est irrésistible. Ensuite, le contraste entre la saveur classique du chocolat et celle, salée et acidulée, du lait ribot, rend cette tablette particulièrement addictive. J'ai maintenant très envie de visiter l'atelier de fabrication de Natham Miller à 3 heures de route de chez moi.

Revue no. 14 - Scharffen-Berger Chocolate Noir Pistache


Le monde du chocolat américain est sujet à peu de réglementation, si bien qu'un chocolat noir ou "dark chocolate" peut contenir du lait, comme c'est le cas de ce chocolat noir aux pistaches à 70% de cacao. Voilà néamoins une tablette qui ravira les amateurs de pistache grâce à sa richesse en fragments de pistaches grillées et salées. 

  • Lieu de production : San Francisco, Californie.
  • Prix : 4$ environ pour une tablette de 3 oz (85g)
  • A retrouver dans les plus grands supermarchés tels que Wegman's et dans certaines épiceries fines.
Retrouvez les huit premières vidéos du défi ici et . N'hésitez pas à vous abonner à ma chaîne YouTube et à me rejoindre sur la page facebook du projet pour suivre l'avancée du projet.

A vous maintenant : connaissez-vous un ou plusieurs de ces chocolats ? Quels sont ceux que vous aimeriez découvrir ? Et ceux que vous aimeriez me faire découvrir ?

Saturday, September 19, 2015

Je pense cesser de poster momentanément




Je pense cesser de poster momentanément parce que...

Vous avez été très nombreux à lire mes posts, mon blog chaque jour, et je vous en remercie.

Vous avez été aussi très nombreux à m'écrire des messages pour que je vous aide, et c'est pour moi une magnifique preuve de soutien mutuel.



Mais: 


Renouvellement de visas : mode d'emploi

Le sujet a déjà été évoqué en juin dernier lorsque nous sommes arrivés à Trinidad :
http://tiamaraa.blogspot.fr/2015/06/sur-la-route-de-grenade-trinidad.html?m=1

Cependant,  nous avons tellement croisés de bateaux en galère administrative et entendu tout et son contraire sur les clearances locales que nous avons décidé de vous faire partager notre expérience dans la réalité des faits.

Sinon l'immigration c'est par où ? :))

Pour commencer,  il faut bien prendre en compte que le dresscode est important.  Il s' agit d'officiels au bord de l'eau sous les tropiques soit, mais des officiels avant tout.
Nous avons vu, lors de nos escales, des plaisanciers débouler dans les bureaux d'immigration et de douanes comme s'ils entraient dans le premier bar wifi du coin : débraillés , lunettes de soleil vissées sur le nez, chapeau en paille et le pompon ... pieds nus !!
Vous iriez dans un commissariat ou autres institutions dans cet accoutrement ?
Ce qui devait arriver arriva.  Il y a, à présent à Trinidad,  un dresscode des plus précis pour se présenter aux formalités. Forcément lorsque des âmes austères s' occupent de se genre de sujet on tombe vite dans l'excès et la stupidité.

Affichage à l'entrée du bureau d'immigration à Chaguaramas

Tenez : Hommes,  femmes, enfants, aucun vêtement avec motif camouflage n'est accepté.  Même sur un body rose pour votre jolie baby girl, c'est la porte assurée !
De même, les débardeurs sont formellement interdits.
Manches obligatoires pour tout le monde. Nous avons vu des équipages prêter des gilets et Tshirts à d' autres perdus mis dehors par l'officier révolté(e). 
C'est ainsi. C'est la règle. Nous sommes les voyageurs nous devons la respecter et avec le sourire.
Sacré sourire qui manque probablement à certains qui s' étonnent ensuite que leurs formalités soient compliquées...

Autre point très important,  si vous êtes candidat au voyage, bossez votre anglais. Rien n'exaspère plus un douanier que le frenchie qui ne capte rien et lui fait répéter sans fin.

Ceci dit tout n'est pas de la faute du manque de tact du plaisancier, il existe aussi l'officier désagréable,  borné qui ne fait aucun effort pour rendre compréhensible son anglais  à l'accent local prononcé. Il est certain que dans de tels cas,  il ne doit pas être facile de garder le sourire.
Difficile de détendre l'ame austère. 
Des bateaux copains ont eu à faire à cette catégorie de zélés de la procédure. Nous croisons les doigts pour le moment nous sommes toujours tombés sur des agents plus ou moins sympathiques.

Bien sûr il ne faut pas s' attendre aux colliers de fleurs tahitiens à votre arrivée dans un pays mais avec un minimum de respect mutuel cela s'est passé pour nous plutôt pas mal.

Revenons à Trinidad :
Cela fait déjà trois mois que nous sommes ici à profiter des mouillages, de l'île, de ses habitants, à entretenir le bateau ... et surtout à l'abri des dépressions tropicales et cyclones.

Erika : Nombreuses victimes et gros dégâts à la Dominique

Nous voilà donc à la fin de notre visa touristique. Nous nous sommes donc lancés dans la procédure de demande de renouvellement ou plutot extension tel est le terme ici.
Une semaine avant l'échéance,  nous nous sommes présentés au bureau d'immigration. Après un échange cordial un RDV nous est fixé à chacun (l'un à 11h, l'autre à 11h30) sous 10 jours.
"Oui mais dans 10 jours. Notre visa sera expiré ?
No soucyyy. Le document jaune de confirmation de RDV remis fait foi en cas de contrôle.
Un peu paranos peut être ... mais du fait du voisin vénézuélien,  les contrôles aux mouillages sont relativement fréquents : 2 fois pour nous. Au vu des armes du bord et de la stature des gaillards, on vous garantit que l'on préfère être en règle.


Nous voici donc dix jours plus tard endimanchés avec une grosse demi heure d'avance afin de mettre tous les atouts dans nos polos à manches.
On crève de chaud dans l'annexe mais on se dit qu'avec la clim en mode freezer on sera contents d'être emballés. 
L'agent nous avait dit de venir avec le dossier justificatif de la demande d'extension.  Nous avions tout préparé. L'historique de nos 3 mois sur place avec l'attestation de grutage de juin, la copie des différentes factures d'achat dans les shipshandlers,  les reçus de paiement de bouée... Bref, un dossier minutieux expliquant que l'on avait eu BEAUCOUP de travail sur Ti'Amaraa que ce ne serait fini QUE fin septembre. Enfin souhaitant visiter Tobago en octobre, la prolongation nous semblait évidente. 
D'autant plus que notre copain Trini, avocat de métier,  nous avait glissé LA formule de politesse pour toute fin de lettre pour les administrations ici : "Yours respectfully".

Le mot de passe, le pantacourt noir, la chemise, les sourires, nous étions prêts.
L'officier d'immigration, bien que cordial, a mis près d'une heure à étudier nos dossiers et a fini par nous demander en quoi les fameuses réparations de fin septembre devaient avoir lieu à Trinidad...Pourquoi ne pouvions nous pas partir ?
Ouchhhh ...
C'est là que l'on a un peu menti...
"En fait,  le problème est que ... euh ... alors ... "
Faut trouver un truc c'est pas du tout gagné la prolongation !
"Alors ... en fait ... on a une voie d'eau et une pompe de cale en panne...
...voui voui Môsieur notre Ti'Amaraa sombre normalement.  
Vous comprendrez bien que l'on ne peut prendre la mer dans cet état"
"Humm Humm ... Allez vous rasseoir"
(Mensonge basé tout de meme sur une mini part de vérité puisque nous avons dû changer en août un switch de pompe de cale ...ok c'est tiré par les cils. On fait ce qu'on peut).
Les minutes se faisaient alors de plus en plus longues et les gouttes de sueur perlées glacées sur notre front.
"Tant pis pas de Tobago. 
Zut on n'a pas dit au revoir aux copains. On va aller se mettre à l'abri à Grenade"
Et puis, nous avons eu LA révélation.
Alleluya !
Un rayon lumineux éclaira notre esprit assombri par le mensonge et la culpabilité. Un americain habillé avec l'élégance qui correspond à certains : short rayé vert et Tshirt à motifs bleus (Moins coordonné tu meurs) brandissait le Graal.  
Et dire que nous, nous avons fait tout ses efforts vestimentaires !
Mal habillé peut être ... mais pas bête. 
Ce brave homme arrivé comme nous en juin, a attendu le dernier moment pour gruter son bateau.  Résultat : pas de dossier alambiqué,  pas de formule de politesse.  Juste un courrier du chantier confirmant qu'il était à terre pour travaux.
Bing !!! Trop forts ces ricains !
Là,  les irréductibles gaulois en ont pris un pet sur le casque...(ça fait 2 en 2 jours pour ceux qui ont lu l'article précèdent)
Par Toutatis, c'est ça le truc lorsque l'on reste à bord !
On aurait dû faire à l'envers et gruter au dernier moment !!! Cela nous laissait le temps de naviguer, de profiter, de laisser passer la mauvaise saison sans nous transformer en frenchies resquilleurs. 
Au sûr,  c'est dans le disque dur pour une éventuelle prochaine fois (comme Panama peut être ...)

Bon et notre prolongation,  alors ?
Après un temps certain, la main de l'officier s' est agitée au dessus du comptoir en nous demandant de nous rapprocher.
Nous nous sommes exécutés sans savoir à quelle sauce il allait nous manger.
(Oulala c'est pas beau de mentir)
Est-ce le Dresscode à la française, le petit chignon ajusté de la Cap, la chemise classe style Yachting club du Cap ou le "Yours respectfully" power ?
Quelques minutes plus tard,  nous étions en possession, pour 15€ par personne, de nos passeports revalidés pour 3 mois.


YES !!!
À nous, encore quelques virées avec les copains Trini,
À nous, les eaux bleues et limpides de Tobago dans quelques jours,
Tout ça vaut bien un ti mensonge ...

Épilogue :
Ti'Amaraa va bien ... et ne va pas couler va :))

PS de l'épilogue :
La Cap a interdit formellement au Cap le dresscode américain. Visas ou pas !
Et même s' il crève de chaud dans l'annexe !

Thursday, September 17, 2015

Liste des thés, cafés et tisanes pauvres en FODMAP

Eh oui, on n'y pense pas, mais même les boissons chaudes que l'on boit peuvent être riches en FODMAP !!!

Et si on n'a pas cette information, on peut boire des boissons riches en FODMAP et mettre en péril tous les résultats positifs du régime pauvre en FODMAP...





Aussi, pour éviter ce genre d'erreurs, je vais vous mettre dans ce post les boissons chaudes riches en FODMAP à éviter donc, et à contrario les boissons pauvres en FODMAP compatibles avec le régime pauvre en FODMAP :

Récit d'une journée particulière

Il y a des jours comme ça. Pour nous, c'était hier.



Après une nuit perturbée par le tournoiement incessant de Ti'Amaraa sur son ancre du fait d'une météo très moyenne à Scotland Bay,  nous profitons d'une accalmie au petit matin pour tracer en annexe vers Chaguaramas et y faire l'avitaillement de la quinzaine. Nous laissons notre cata avec un léger pressentiment compte tenu des rafales. Mais bon,  quand faut y aller, faut y aller.
On ne lambine pas.
Courses ok, salut aux copains sur place ok. Allez, on rentre.

Acte 1 :
Sur le retour,  notre cher hors-bord, naviguant dans les eaux chargées de détritus de Chagua, se prend un bout et un sac plastique dans l'hélice. 
Démontage,  Desemmelage ... bercés par les vagues des water taxis qui nous frôlent plein gaz.
Ça,  c'est fait. 

Acte 2 :
Nous retrouvons notre Ti'Amaraa à sa place toujours en version 360° mais sain et sauf. Oufff. Vive notre ancre surdimensionnée ! (Delta 32 kg)
Transfert des courses
Préparation du bateau au départ
Zou,  on lève l'ancre.
"Heuuu,  minou ... là... c'est pas notre ancre qu'on a levé.  Viens voir"




Noué soigneusement à notre chaîne, c'est bel et bien un bloc de corail d'une bonne centaine de kilos que notre vaillant guindeau nous a remonté. 
Il nous semblait bien que ça forçait un peu mais vu les conditions ...
Nous remercions encore une fois Lagoon de ne pas avoir megotté sur le matériel. 
Alors, on en fait quoi du toutim maintenant ?
On tente de donner du mou à la chaîne,  de secouer l'ensemble. Mais vu le poids du pépère, le Cap s'y arrache les bras. Rien n'y fait.
Quand on vous dit qu'il faut amener TOUS vos outils !
La grosse artillerie est de sortie pour la première fois en 17 mois : masse et hache !!! Va y avoir du "massache" à l'avant !!
Après de longues minutes de coups répétés, tête en bas, orteils incrustés dans les mailles du trampoline,  le Cap pulverise le molosse accroché.
"T'es kkro fort mon Cap!"
"Ouai mais là,  j'ai un peu mal au bide. Bon, on y va"

Acte 3 :
Libre, enfin libre ! Ti'Amaraa prend sa route vers notre mouillage paisible préféré Chacachacare. 
Dame nature,  comme pour nous récompenser de nos efforts, nous fait croiser le chemin d'une somptueuse raie manta de plus de 3 mètres d'envergure. Elle virevolte plusieurs fois dans les airs devant le bateau. Nous sommes scotchés par le spectacle : une première depuis que nous naviguons. 
Notre bonheur est toutefois de courte durée car un vilain grain nous talonne.

Acte 4 :
Notre zone de mouillage préférée est libre...cool... mais balayée par le vent en rafales et la pluie. Pour info, on mouille à 40 mètres du bord avec bout à terre et un ponton béton sur tribord qui nous attend les dents en avant.
Le calage de Ti'Amaraa à sa place fut des plus sportifs mais sans encombre.
Bref, ça c'est fait aussi. 
On se dit que l'on a notre compte pour la journée.
Nous dégustons à sa juste valeur une fin d'après-midi calme dans notre petit paradis seuls sous un soleil revenu.
Un petit dîner aux dernières lueurs du jour et d'un commun accord nous filons dans notre coque pour un repos bien mérité.

Acte 5 :
22h30 par une nuit sans lune.
Re situons un peu le contexte :
-on est morts et on dort à poings fermés depuis 2 heures
- nous sommes l'unique bateau de la baie
- l'île de Chacachacare est la dernière avant la péninsule de Paria qui est l'un des endroits les plus dangereux du Venezuela, réputés pour piraterie et trafic de drogues.
- l'île est déserte. Les premières habitations sont à plusieurs miles nautiques
Bien, vous avez l'ambiance ???

"Wohooo ...WohOOOOO"
Des voix d'hommes crient au ras de notre coque babord et semblent nous appeler.
Le Cap bondit tel un suricat et passe la tête par le hublot de pont.
La Cap, moins courageuse,  colle son nez et ses yeux endormis sur le hublot de coque.
Une Nuit sombre
Deux Bateaux sombres
Trois Hommes sombres
Sans se le dire, on pense tous les 2 : "Putainnng ! Des pipi ... des pipi ... des piwaaaaates !!"
Soudain le mur des certitudes des irréductibles gaulois se fissure.
Léger moment de flottement dans la coque propriétaire pour retrouver nos fringues et nos esprits sans trop de lumière bien sûr puisque les piwwates sont pas loins de la coque. 
On sort ... même pas peur ou presque ... De toutes façons,  que faire ?

Premier round : Observation
Nous sommes face à 2 barques type lancha de gofast (transport de drogue rapides inter-iles) sans lumieres dont une de plus de 10 mètres est équipée d'un gros V6 de 250CV capot démonté. L'autre plus petite motorisée par un vieux mariner qui tinte telle une cocotte minute remplie de petites cuillères, semble vouloir remorquer la grosse en vain.
Le tout dérive contre notre coque.
Est ce une mise en scène ? Un piège ? Tout tourneboule dans nos têtes bien réveillées pour le coup.

2ème round : Explication
Les gars nous disent être en panne et avoir besoin d'une batterie.
Bonne nouvelle : ils parlent un anglais typiquement Trini et pas un hispano english version vénézuelien.
Mauvaise nouvelle : ils s'accrochent au bateau. 
Dans la tête du Cap : " Le premier qui monte. Il en prend une. Ça tombe bien vu la journée ...Chui en forme"
Dans la tête de la Cap : " "Putainnng ... faut pas qu'ils montent"
On fait mine de ne pas comprendre ce qu'ils nous demandent.
"Nous anglais mauvais. Pas batterie.  Pas comprendre"

3ème round : Déception
C'est ce que nous lisons sur leurs visages alors qu'ils lâchent Ti'Amaraa et essayent de se deshaler de la coque babord tant bien que mal et en prenant soin de ne pas abîmer le cata.
Nos jambes flageollent toujours un peu mais le moral remonte ils semblent bien innofensifs et dans la merde avec leur satané moteur.

4ème round : Réparation
"Wohooo WohOOOOO"
Là, c'est nous qui les rappelons.
Alors qu'ils dérivent dangereusement vers les coraux, nous leur lançons un bout pour les reprendre à couple, le flanc protégé par nos pare battages.
Le Cap sort la grosse artillerie ... électrique ce coup-ci. Décidément y'a des jours et des nuits comme ça.  Quand on vous dit TOUS vos outils !
Démontage de leur batterie
Récupération de leurs câbles pour connection à notre jeu de câble à pinces qui voit lui aussi le jour pour la première fois. 
Notre batterie moteur étant sous la couchette, nous sommes obligés de nous connecter directement sur le moteur. 
Démontage de tous les planchers de la cale moteur (et du bazar qui va avec)
Branchement au moteur babord et Démarrage
Les gars ont retrouvé le sourire. Ils tentent de démarrer leur V6. Mais compte tenu de la section des câbles,  les pinces chauffent mais ne délivrent pas la puissance nécessaire.
Plan B :
Test de leur batterie au multimètre. Effectivement elle est un peu faiblarde. C'est pas du cinéma tout ça. 
La décision est prise de recharger leur batterie avec nos pinces via notre valeureux Yanmar débrayé à 1500 tours.
Les minutes s' égrènent, les ampères passent et le courant entre nous aussi.
Ils nous expliquent alors le motif de leurs activités nocturnes. La pêche, ça nourrit plus son homme. Donc ils piègent illégalement à Chacachacare quelques oiseaux tropicaux qu'ils revendent à Trinidad sur le marché à priori bien côté des animaux de compagnie. 
On est loin de la cocaïne de Pablo Escobar. Ils nous montrent même la petite cage avec la dizaine d'oiseaux. réfugiés. 
On comprend mieux pourquoi ils ne voulaient pas se faire prendre à la dérive par les gardes côtes.

5ème round : Congratulations
Une bonne demi heure de papautage plus tard, la batterie est déconnectée et testée. La tension est bien remontée. 
Ils la réinstallent à bord et vroummmmm les 6 cylindres démarrent au quart de tour dans un bruit assourdissant. 
Ils sautent de joie !!!
"You are the Boss, my friend!"
"One million thanks !"
Le Cap est pas peu fier d'avoir sorti tous ses outils.
Nous avons 3 nouveaux copains qui nous attendent à Chaguaramas pour faire la fête. Nous immortalisons le moment avec leur accord; tous à la joie de "tout est bien qui finit bien" ... chacun à son niveau.
Ils peuvent repartir et nous sommes soulagés : ce n'était pas des pipi...des pipi...des piwaaaaates !
Le mur des certitudes gauloises est replatré. Il ne faut pas voir le mal partout.
Être méfiant et prudent certes, mais ne pas verser dans l'excès. 





Acte 6 : Morale du jour
Quelquesoient les pépins,  gardez le moral. 
Pas de panique.
Le stress et la peur sont de mauvais conseillers.

Ps : ...et même si on se répète un peu ... prenez TOUS vos outils. 

Wednesday, September 16, 2015

Liste des produits/suppléments pouvant poser problème pour le SIBO

Pour ceux qui comme moi ont le SIBO (une prolifération bactérienne dans l'intestin grêle : tests respiratoires à pratiquer pour le savoir, voir mon post sur le sujet : http://vivreavecuncolonmalade.blogspot.fr/2015/06/tests-respiratoires-breath-test.html):


Sachez qu'au delà des aliments,certains suppléments / compléments peuvent aussi poser problème.


On est tous différent, donc les réactions peuvent varier grandement entre un individu ou un autre.

=> Chez moi ces suppléments posent TOUS problème, mais peut-être que chez vous ils pourront ne causer aucun souci.

Quoi qu'il en soit, même si nous n'avons pas le même seuil de tolérance, je pense qu'il peut être utile pour chacun de vous que je vous fasse la liste des suppléments qui chez moi posent un problème.

Votre propre expérimentation sera alors nécessaire, afin de trouver si oui ou non ces éléments vous créent des symptômes ou pas.


Voici cette liste :

Monday, September 14, 2015

Internet, cette bébête à plusieurs têtes

Si Internet fait partie du quotidien à terre, il tend à le devenir de plus en plus sur les bateaux. Les utilisations sont bien évidemment sensiblement les mêmes avec toutefois la composante Météo, capitale lorsque l'on vit avec les éléments. 


Il existe plusieurs solutions techniques qui couvrent un éventail large de possibilités et de coûts. Nous ne détaillerons ici que celles que nous avons utilisées.

Il faut commencer par dissocier la connectivité et la zone de navigation.
En navigation dite hauturière,  comme la transat,  nous avons opté pour un Iridium Extrême et son Access Point Wifi. Equipés d'une petite antenne extérieure,  la connection satellite nous a permis d'envoyer et de recevoir des mails légers (texte sans pièce jointe). Nous faisions aussi une requête de fichiers météo tous les 2 jours en moyenne. L'Acess Point Wifi permet d'ouvrir la connexion et ainsi pouvoir télécharger mails et gribs sans être physiquement relié à l'Iridium.  En revanche,  pour le surf sur internet ou même la publication de statut type Facebook nous avons vite capitulé. Cela met un temps fou ... et en internet satellitaire : le temps c'est de l'argent !
Afin de donner des news "Grand large", nous envoyions un mail à nos correspondants à terre. Ensuite, ils publiaient notre position et les news sur nos pages perso et publiques. Un grand confort à très faible coût.  Merci encore Chouchou & Stef. On remet ça pour la transpac ;-)

Une fois près de la "civilisation", l'Iridium a été remisé car le plus économique et le plus performant reste l'achat d'une carte SIM locale avec des "data plans" mensuels ou hebdomadaires.


Au Maroc, cela nous a coûté une misère avec un assez bon débit.
Aux Canaries,  un réseau Orange nous a permis de rester connectés pour des tarifs assez raisonnables. 
Toute la zone Caraïbe est couverte par des opérateurs de téléphonie mobile. Nous avons acheté une carte SIM du fournisseur Digicel. A Bequia,  en arrivant de transat, elle nous a coûté 15$ ec soit environ 5€. Les recharges (appelée Top up) tournent ensuite aux environ de 15€/20€ pour 1 à 2 Go suivant les offres promotionnelles.
L'intérêt de cette SIM est qu'elle fonctionne dans toutes les îles de la Caraïbe : Dominique,  Ste Lucie,  St Vincent, Union, Grenade ... On a testé ça passe partout.
Nous avons juste eu un bug à Antigua. A priori, il y avait une panne d'émetteur 3G. Nous ne saurons jamais vraiment pourquoi nous n'avons pu nous connecter. 
Le gros avantage est qu'en ayant une SIM Digicel St Vincent, quelquesoit l'île où l'on se trouve nous rechargeons aux tarifs et promos de St Vincent.  En effet, bien que ce soit le "même" Digicel partout,  le coût d'une carte SIM et des Top up 3G/4G ne sont pas les mêmes d'une île à l'autre. Alignement avec le niveau de vie oblige. St Vincent est encore tenue éloignée de la mane touristique donc les tarifs sont et restent à la portée des locaux.

Toutefois,  il y a 2 exceptions dans la couverture Digicel : Trinidad & Tobago et l'ensemble des îles françaises. 
Pour T&T, il faut racheter une SIM locale soit Digicel soit bmobile.  La SIM Caraïbe ne marche pas. Nous avons acheté sur les conseils des locaux une carte bmobile qui aurait une meilleure couverture.  Nous ne sommes pas déçus.  Pour environ 20€ par mois, nous avons 2 à 4 Go (suivant les promos) et ça passe quasi partout. Nous rédigeons cet article de Chacachacare au milieu de nulle part tout en étant connectés!


L'autre exception Digicel est dans les DOM français.  Aaah chère France !
Lorsque vous arrivez par la mer sur la Martinique, par exemple, votre internet Digicel Caraïbe fonctionne à la perfection ... jusqu'à arriver à 5nm des côtes.  Effet censure, brouillage ..??? Toujours est il que la 3G pour 20€ par mois c'est fini.
"Pas assez cher, mon fils !"


À notre première escale au Marin, nous sommes allés à la pêche aux infos surtout qu'une splendide boutique rutilante Digicel vous ouvre les bras. On a vite compris comment ils financaient le mobilier Design.
Effectivement la SIM Caraïbe ne fonctionnera pas...
Pas de soucis, il existe des pré payées : 100€ pour 1Go pour un mois !
Sinon mieux 35€ toujours pour 1Go mais par mois et il faut s' abonner !
Pas de risque qu'il y ait eu un problème de traduction.  C'est bien le tarif ! On a cru s' étouffer.  Nous n'avons pas le budget pour payer 5 fois plus cher quelque chose qui de plus n'est tout de même pas vital !
Un bateau copain allemand a craqué pour la prépayée à 100€ le Giga en arrivant de transat en Martinique. En moins d'une semaine le fameux précieux Giga avait fondu comme neige au soleil. Impossible ! Leur compteur de données interne au smartphone affichait quelques centaine de méga !!
Retour à la jolie boutique ... pour s' entendre dire que si si tout avait été consommé.  Aucune justification de conso...Juste la proposition de renouveler de 100€.
Vive les prépayées bleu blanc rouge !

S'abonner lorsque l'on fait escale une poignée de semaines sans adresse fixe à communiquer relève du parcours de combattant ... surtout pour résilier. 
Nous avons donc fait sans 3G locale à bord. Nous avons gardé nos SIM Free française à 2€/mois. Nous les utilisions à minima pour certaines connexions.
Les escales comme la Martinique nous ont permis de remettre en service nos antennes Wifi stockées depuis les Canaries.
Cf article "On est des pirates de septembre 2014
http://www.tiamaraa.blogspot.com/2014/09/on-est-des-pirates.html?m=1).

Elles nous ont été très utiles lors des séjours en marinas à Santa Cruz de Tenerife et Las Palmas,  Gran Canaria.  L'arrivée de la SIM Digicel nous avait fait délaisser le wifi bien que à profusion et quasi tous gratuits à Bequia.
Dans certains mouillages martiniquais, nous avons obtenu de bons résultats et un wifi assez fluide 24h/24 à bord.  Sans en abuser bien sûr,  cela nous a permis de suivre nos mails, de surveiller la météo, de donner des news aux proches voire de mettre le blog à jour. Malheureusement des bateaux que nous appelons "ventouse" ont exagéré le piratage. Beaucoup de wifi qui étaient ouverts sont à présent codés et ré-encodés plusieurs fois par jour. Fini l'échange des codes wifi entre bateaux de passage ... Dommage...
Quant à gérer ses affaires attablés à la terrasse d'un café ou d'un restaurant,  ce n'est pas notre truc. S' accorder un dîner à terre est un luxe que nous nous offrons en couple ou avec les copains.  Ce n'est pas pour avoir les yeux rivés sur nos écrans pour checker la banque, les notifs Facebook et les messengers.

On entend souvent  la ritournelle : "c'était mieux avant".
Certes, les mouillages étaient moins fréquentés.  Les panoramas de certaines îles moins bétonnés par le Dieu Tourisme.
Nous ne regrettons pas d'être des navigateurs des années internet, smartphone,  epub et mp3. Il aurait fallu dans les années 80/90, des bibliothèques et CDthèques de plus de 5 mètres de long pour transporter tous nos documents, nos musiques, nos lectures...
Pouvoir avoir à présent tout son petit univers dans 5 pouces de technologie est LE luxe pour lequel nous sommes prêts à quelques dépenses ... raisonnées. 

A ce sujet, compte tenu des services rendus par ces concentrés de technologie et de son utilisation quasi permanente à bord : météo,  internet,  appareil photo ..., la peur du plouf ou de la casse nous hante.  Bye bye toutes nos données. 
Afin d'éviter la mésaventure du matos noyé,  nous avons demandé à nos fidèles correspondants à terre de rechercher pour nous le bon rapport qualité/ prix pour un smartphone durci, étanche, GPS, 4G ...
On peut être sur un BOM et restés Geek :))
Affaire à suivre et tests aussi.