|
Crédit photo : Séverine P. |
Vous aimez la pâtisserie ? Ca tombe bien, Séverine aussi. Elle a profité de son dernier séjour parisien pour faire la tournée des plus grandes pâtisseries. Lorsqu'elle m'a proposé de publier son compte-rendu sur mon blog, j'ai bien sûr dit oui ! Depuis février, Séverine nous entraine chez cinq pâtissiers parisiens à raison d'un pâtissier par mois. Ce deuxième billet de la série est consacré à la boutique Pierre Hermé, je vous laisse découvrir...En juin 2016, je suis rentrée en France et, pour la première fois en 17 ans, j’ai passé plus de 24 heures à Paris, ma ville d’étudiante et de jeune adulte. Pour ce voyage, je m’étais fixé comme objectif de rendre visite à plusieurs grands pâtissiers qui me font rêver. J’avais mis trois adresses sur ma liste et j’ai fini par en visiter cinq : c’est ce que j’appelle un succès. Aujourd'hui, je vous invite à me suivre chez le pâtissier
Pierre Hermé.
|
Crédit photo : Séverine P. |
Pierre Hermé
Elu « Meilleur Pâtissier du Monde 2016 », surnommé le « Picasso de la pâtisserie », Pierre Hermé est un exhausteur de goût à lui tout seul. Bien que sa renommée soit faite sur ses macarons et son gâteau culte, l’Ispahan, toute sa pâtisserie n’est qu’explosion de saveurs et un mot d’ordre : le plaisir.
Je suis allée dans sa boutique de St Germain des Prés, rue Bonaparte. Devant tant de magnifiques gâteaux, ce festival de couleurs, de noms et l’évocation de saveurs tous plus succulents les uns que les autres, il a été difficile de choisir. Je me suis finalement décidée pour un assortiment de macarons et un fraisier.
|
Crédit photo : Séverine P. |
Pierre Hermé est LA référence de la génération actuelle de pâtissiers. Il est tellement immense de par son talent que j’ai à peine osé rentrer dans sa boutique, aillant peur de déranger le maitre, de ne pas y être à ma place. Mais dès l’entrée, c’est l’empire des sens. Les couleurs, les goûts, les odeurs, la variété des produits proposés, on ne sait plus où donner de la tête.
|
Crédit photo : Séverine P. |
La première bouchée du fraisier de ce maitre incontesté est de celles dont on peut dire « je peux mourir demain, j’ai mangé un gâteau de Pierre Hermé ». Le biscuit, la crème aux amandes, les fraises entières, la meringue brulée, le tout fond dans la bouche provoquant une explosion des saveurs. Chaque bouchée est plus extraordinaire que la précédente car elle révèle des subtilités qu’on n’avait pas remarqué la première fois (ou la deuxième, ou la troisième). Nous avons mangé ce gâteau le plus lentement possible pour qu’il nous dure le plus longtemps possible tellement il était bon.
Les macarons quant à eux sont indéniablement exceptionnels. De très loin meilleurs que ceux de Ladurée pourtant si réputés. Les coques sont cuites à la perfection et les crèmes (traditionnelles ou au yaourt, donc plus légères) sont d’une justesse incroyable. Je ne suis pourtant pas particulièrement fan de macarons mais là, je tire mon chapeau bien bas et j’en reveux.
A suivre...
Retrouvez tous les billets de la série ici.
No comments:
Post a Comment