Avant de trop complexifier, commençons par expliquer ce qu’est un comparateur de vol.
Chaque jour des milliers d’avions décollent et atterrissent dans le monde entier. Il existe donc de multitude façon d’aller d’un point A à un point B, un voyage en Australie par exemple. bien entendu, s’il existe un vol direct, il est facile de savoir comment faire. Cela se complique un peu lorsque plusieurs compagnies proposent la même liaison aérienne. Un comparateur de vol peut déjà vous aider pour choisir quelle compagnie aérienne choisir.
Maintenant, supposons qu’il n’existe pas de liaison directe et que vous soyez obligé de passer par une escale. Des dizaines de possibilités s’offrent alors à vous. Un comparateur de vol va vous trouver les différentes options possibles et les comparer entre elles pour vous restituer une liste de possibilité. À vous de choisir ensuite en fonction des compagnies aériennes, du temps de vol, du tarif, des horaires… . Vous connaissez sûrement certains de ces comparateurs de vol. Opodo, Edreams, Expedia pour ne citer qu’eux. Ces sites agissent comme des agences de voyages. Elles comparent les vols et réservent pour vous les billets d’avion auprès des compagnies aériennes. Le problème, c’est que chacune de ces agences de voyages ne propose pas forcément les mêmes compagnies aériennes. De plus, elle ne pratique pas la même grille de tarif.
Un comparateur de comparateur de vol va comparer les offres des agences de voyages afin de trouver l’offre la moins chère et va vous proposer des redirections vers ces agences afin que vous puissiez passer votre commande. Illigo.free, par exemple, est l’un de ces sites qui agissent comme un comparateur de comparateur de vol. Il propose également le même type de service pour la location de voiture et la réservation d’hôtels.
Dans un registre similaire, un autre comparateur de comparateur de vol mérite d’être mis en avant. Ca particularité, il s’engage dans une démarche responsable et solidaire puisqu’il reverse ces gains à des associations humanitaires. Pour le découvrir, rendez-vous sur le site ZEfly.
Voilà. Vous êtes maintenant des experts en comparateur de vol.
Tuesday, September 24, 2013
Sunday, September 22, 2013
L'assiette américaine de Mrs. Tour Eiffel (banlieue de Chicago)
Un mari américain, in blog, deux enfants... Mrs. Tour Eiffel et moi partageons bien des points communs. Plus particulièrement, nous avons toutes les deux appris à cuisiner aux Etats-Unis et la nécessité nous a chacune conduite à retrousser les manches pour retrouver les saveurs de notre terre d'origine (ou pourquoi j'ai tenté la pâte feuilletée maison). Mrs. Tour Eiffel est une vraie gourmande qui a aujourd'hui posé ses valises dans la banlieue de Chicago et elle a accepté de partager avec nous ses bons plans pour bien manger dans sa région.
Peux-tu te présenter en quelques lignes ? Depuis combien de temps vis-tu aux Etats-Unis ?
J'ai grandi en Anjou et je vis dans la Banlieue de Chicago depuis 12 ans, mariée avec un Américain et Maman de 2 petits franco-Amerloques. (Je blogue ici). J'ai rencontré Tetellita grâce à son blog y'a 7-8 ans.
D'un point de vue gourmand, qu'as-tu trouvé difficile en t'installant ici ?
Trouver des légumes et fruits frais, du fromage français, du bon pain... la même qualité que j'avais dans mon assiette en France. Surtout les pommes, j'avais l'impression qu'elles avaient été polies tellement elles brillaient ! Et puis dans le Midwest, il est très difficile de trouver du poisson frais (à part du poisson chat beurk).
Où fais-tu aujourd'hui tes courses ? As-tu découvert des produits dont tu ne peux désormais plus te passer ?
Au début j'ai beaucoup fait à Dominick's (Safeway), puis quand on a acheté notre maison on s'est retrouvés près d'un Trader Joe's. J'ai alterné entre les deux pendant plusieurs années, et depuis 3 ans, je fais uniquement Trader Joe's - Le rapport qualité prix paie vraiment. J'adore le notre, il est petit, on y trouve ce qu'il faut.... Les fruits sont frais, les légumes aussi. Les enfants partent à la recherche du 'Perroquet' (Peluche cachée dans le magasin, qui si trouvée donne droit à une sucette). J'y trouve des produits de France (haricots verts, lentilles et bettraves), et autres douceurs françaises, et le choix de fromages est grand... Ma fille adore m'aider à y faire les courses car il y a des chariots pour enfants à pousser. Je complète avec la viande et poisson de Costco. Et Target pour le pain des sandwiches de mon ainé et yaourts pour enfants... Et on trouve toujours une excuse pour aller à Target de toute façon mais pour ces denrées ils sont les moins chers !
La population de Chicago compte beaucoup de Polonais, ce qui permet d'acheter quelques mets européens (gâteaux, bonbons [Milka et marque Kinder], et du vrai Nutella européen de temps en temps, bien meilleur que le Nutella produit au Canada).
J'ai decouvert les bleuets (blueberries), et on adore a la maison. Pratiques pour la fameuse lunchbox aussi ! Deux autres trucs dont je ne peux pas me passer: ma MAP - Machine à Pain, pour réaliser les pâtisseries françaises... Mon crockpot*- super pratique le dimanche...
*mijoteuse en français.
Et quelles gourmandises glisses-tu dans ta valise après une visite en France (ou Belgique, Suisse etc) ?
Du nougat, des sauces Amora pour les BBQ, une petite boîte de foie gras, les rillettes de thon (dont les enfants sont friands).... Si tu as une adresse pour en trouver des rillettes de thon, je prends. Sinon je tenterai maison.
Un mot pour finir ?.)
Quand je suis arrivée aux USA, je venais de finir mes études et ne savais pas cuisiner, j'ai appris sur le tas ici, car pour reproduire nos mets et pâtisseries francais, il faut se forcer à cuisiner. Et quand vous faites un gâteau, 'from scratch' (donc pas à partir d'1 boîte de kit) vos invités américains seront en extase !! A vos tabliers !!!
Merci Mrs. Tour Eiffel ! Trader Joe's remporte une fois de plus les suffrages pour l'excellent rapport qualité/prix des ses produits, c'est d'ailleurs le seul magasin où je m'approvisionne en poisson, surgelé mais de qualité, ma préférence allant pour les filets de saumon d'Alaska et de sole. Je ne connais hélàs pas d'endroit où trouver des rillettes de thon mais je connais une fabuleuse boutique d'épices à Chicago, une vraie caverne d'Ali Baba qui qui livre partout aux Etats-Unis !
Peux-tu te présenter en quelques lignes ? Depuis combien de temps vis-tu aux Etats-Unis ?
J'ai grandi en Anjou et je vis dans la Banlieue de Chicago depuis 12 ans, mariée avec un Américain et Maman de 2 petits franco-Amerloques. (Je blogue ici). J'ai rencontré Tetellita grâce à son blog y'a 7-8 ans.
D'un point de vue gourmand, qu'as-tu trouvé difficile en t'installant ici ?
Trouver des légumes et fruits frais, du fromage français, du bon pain... la même qualité que j'avais dans mon assiette en France. Surtout les pommes, j'avais l'impression qu'elles avaient été polies tellement elles brillaient ! Et puis dans le Midwest, il est très difficile de trouver du poisson frais (à part du poisson chat beurk).
Où fais-tu aujourd'hui tes courses ? As-tu découvert des produits dont tu ne peux désormais plus te passer ?
Au début j'ai beaucoup fait à Dominick's (Safeway), puis quand on a acheté notre maison on s'est retrouvés près d'un Trader Joe's. J'ai alterné entre les deux pendant plusieurs années, et depuis 3 ans, je fais uniquement Trader Joe's - Le rapport qualité prix paie vraiment. J'adore le notre, il est petit, on y trouve ce qu'il faut.... Les fruits sont frais, les légumes aussi. Les enfants partent à la recherche du 'Perroquet' (Peluche cachée dans le magasin, qui si trouvée donne droit à une sucette). J'y trouve des produits de France (haricots verts, lentilles et bettraves), et autres douceurs françaises, et le choix de fromages est grand... Ma fille adore m'aider à y faire les courses car il y a des chariots pour enfants à pousser. Je complète avec la viande et poisson de Costco. Et Target pour le pain des sandwiches de mon ainé et yaourts pour enfants... Et on trouve toujours une excuse pour aller à Target de toute façon mais pour ces denrées ils sont les moins chers !
La population de Chicago compte beaucoup de Polonais, ce qui permet d'acheter quelques mets européens (gâteaux, bonbons [Milka et marque Kinder], et du vrai Nutella européen de temps en temps, bien meilleur que le Nutella produit au Canada).
J'ai decouvert les bleuets (blueberries), et on adore a la maison. Pratiques pour la fameuse lunchbox aussi ! Deux autres trucs dont je ne peux pas me passer: ma MAP - Machine à Pain, pour réaliser les pâtisseries françaises... Mon crockpot*- super pratique le dimanche...
*mijoteuse en français.
Et quelles gourmandises glisses-tu dans ta valise après une visite en France (ou Belgique, Suisse etc) ?
Du nougat, des sauces Amora pour les BBQ, une petite boîte de foie gras, les rillettes de thon (dont les enfants sont friands).... Si tu as une adresse pour en trouver des rillettes de thon, je prends. Sinon je tenterai maison.
Un mot pour finir ?.)
Quand je suis arrivée aux USA, je venais de finir mes études et ne savais pas cuisiner, j'ai appris sur le tas ici, car pour reproduire nos mets et pâtisseries francais, il faut se forcer à cuisiner. Et quand vous faites un gâteau, 'from scratch' (donc pas à partir d'1 boîte de kit) vos invités américains seront en extase !! A vos tabliers !!!
Merci Mrs. Tour Eiffel ! Trader Joe's remporte une fois de plus les suffrages pour l'excellent rapport qualité/prix des ses produits, c'est d'ailleurs le seul magasin où je m'approvisionne en poisson, surgelé mais de qualité, ma préférence allant pour les filets de saumon d'Alaska et de sole. Je ne connais hélàs pas d'endroit où trouver des rillettes de thon mais je connais une fabuleuse boutique d'épices à Chicago, une vraie caverne d'Ali Baba qui qui livre partout aux Etats-Unis !
Thursday, September 12, 2013
Tomates Roma rôties
Les journées commencent avec le lever du soleil et, avec la première têtée du matin, je remercie le bébé de ne m'avoir réveillé que deux fois pendant la nuit. L'automne est proche et l'air de la maison s'est rafraichi. J'ai du mal à m'extirper du lit mais le devoir m'appelle, je dois encore préparer la lunchbox de ma fille aînée. Je bois une tasse de Ricoré et, avec un peu de chance, j'ai même le temps de beurrer une tranche d'English muffin avant l'arrivée du bus jaune. J'aide ma fille à enfiler ses baskets fuschia et hop, direction la classe de Kindergarten.
Il y a beaucoup à faire à la maison mais j'ai accepté de vivre avec les livres sur le parquet, les magazines sur le buffet et les piles de linge à ranger. Je me réfugie dans la cuisine, où je vide ou remplis le lave-vaisselle pendant que je Skype avec ma maman. Plus tard, si mon bébé consent à dormir ailleurs que dans mes bras, il m'arrive même de cuisiner. Rien de compliqué, bien sûr, une petite soupe de lentilles, un gâteau à la Pralinoise ou encore quelques tomates rôties à qui je donne rendez-vous dans un panini cet hiver.
Tomates Roma rôties (d'après une recette du hors-série Everyday Food de l'été 2011)
Ingrédients
Couper les tomates en deux dans le sens de la longueur et répartir dans un plat à gratin, de préférence en métal. Arroser les tomates d'huile d'olive (si votre bouteille d'huile d'olive est équipée d'un bec verseur, utilisez-le), saupoudrer de sucre et de sel et glisser au four à 350°F pendant une heure.
Pour des tomates rôties encore juteuses qu'on dégustera, par exemple, avec des pâtes, arrêter alors la cuisson. Pour des tomates plus sèches, pour garnir un panini, par exemple, percer délicatement la surface à l'aide d'une fourchette afin de permettre au liquide restant de s'évaporer. Poursuivre alors la cuisson une heure supplémentaire.
Laisser refroidir. Vous pouvez alors utiliser les tomates rôties ou les transférer au réfrigérateur où elles se conserveront quelques jours. Pour une conservation prolongée, transférer les tomates dans un sachet de congélation.
Il y a beaucoup à faire à la maison mais j'ai accepté de vivre avec les livres sur le parquet, les magazines sur le buffet et les piles de linge à ranger. Je me réfugie dans la cuisine, où je vide ou remplis le lave-vaisselle pendant que je Skype avec ma maman. Plus tard, si mon bébé consent à dormir ailleurs que dans mes bras, il m'arrive même de cuisiner. Rien de compliqué, bien sûr, une petite soupe de lentilles, un gâteau à la Pralinoise ou encore quelques tomates rôties à qui je donne rendez-vous dans un panini cet hiver.
Tomates Roma rôties (d'après une recette du hors-série Everyday Food de l'été 2011)
Ingrédients
9 tomates peu juteuses de type RomaPréparation
2 cuillères à soupe d'huile d'olive
1 cuillère à café de sucre
1 cuillère à café de sel
Couper les tomates en deux dans le sens de la longueur et répartir dans un plat à gratin, de préférence en métal. Arroser les tomates d'huile d'olive (si votre bouteille d'huile d'olive est équipée d'un bec verseur, utilisez-le), saupoudrer de sucre et de sel et glisser au four à 350°F pendant une heure.
Pour des tomates rôties encore juteuses qu'on dégustera, par exemple, avec des pâtes, arrêter alors la cuisson. Pour des tomates plus sèches, pour garnir un panini, par exemple, percer délicatement la surface à l'aide d'une fourchette afin de permettre au liquide restant de s'évaporer. Poursuivre alors la cuisson une heure supplémentaire.
Laisser refroidir. Vous pouvez alors utiliser les tomates rôties ou les transférer au réfrigérateur où elles se conserveront quelques jours. Pour une conservation prolongée, transférer les tomates dans un sachet de congélation.
Sunday, September 8, 2013
Voyage au pays des saveurs corses
L’île de beauté, si elle est célèbre internationalement pour ses plages et ses paysages sublimes, est aussi connue pour sa gastronomie. Alors que tout le monde parle du fameux figatelli (saucisse corse), du bruccio ou encore de la daube de sanglier, il est un met très savoureux auquel on ne pense pas aux premiers abords : la glace !
Les artisans glaciers et autres pâtissiers rivalisent d’inventivité pour proposer chaque année de nouvelles saveurs qui affoleront vos papilles ! Faisons la liste des parfums typiquement corse que l’on peut retrouver dans sa coupe :
- La glace canistrelli : un parfum de petits gâteaux secs traditionnels. Un pur régal !
- La glace au bruccio : une saveur de fromage de brebis doux.
- La glace à la châtaigne : Hum ! Après la farine, voici que la jolie châtaigne s’invite dans nos glaces !
- La glace à la nucciola : un goût de noisette qui s’associe parfaitement à une boule vanille.
- Glace au miel corse : goût de printemps et de maquis en fleur…
- etc.
Au pays des gourmandises, le macaron est roi. En Corse, une fois n’est pas coutume, on le revisite. Parfum huile d’olive corse, Vermentinu (cépage corse), châtaigne, menthe et autres produits naturels insulaires se marient désormais parfaitement bien avec macarons, biscuits et autres petits sablés. Ne manquez pas de goûter à ses gourmandises corses lors de votre passage sur l’île de beauté ! Chaque année, de nouvelles surprises s’invitent à nos tables. Et les locaux autant que les vacanciers ne s’en lassent pas. De plus, pensez à l’originalité des cadeaux que vous pourrez ramener ! Stop aux sets de table et autres porte-clés, pensez désormais à ramener une vision originale de l’île de beauté.
Sucré ou salé, sous forme de biscuits ou de glaces artisanales, les parfums de la Corse n’ont pas fini de nous surprendre pour notre plus grand plaisir! Lors de vos prochaines vacances autour de la gastronomie en Corse, ne manquez pas de passer par le petit village de Sagone, sur la côte ouest de l’île. Les glaces y sont délicieuses, tout autant que les pâtisseries. De la Haute-Corse à la Corse du Sud, chaque artisan saura apporter sa touche personnelle à son biscuit afin de toujours plus vous séduire.
Bon appétit !
La glace au parfum de Corse
Les artisans glaciers et autres pâtissiers rivalisent d’inventivité pour proposer chaque année de nouvelles saveurs qui affoleront vos papilles ! Faisons la liste des parfums typiquement corse que l’on peut retrouver dans sa coupe :
- La glace canistrelli : un parfum de petits gâteaux secs traditionnels. Un pur régal !
- La glace au bruccio : une saveur de fromage de brebis doux.
- La glace à la châtaigne : Hum ! Après la farine, voici que la jolie châtaigne s’invite dans nos glaces !
- La glace à la nucciola : un goût de noisette qui s’associe parfaitement à une boule vanille.
- Glace au miel corse : goût de printemps et de maquis en fleur…
- etc.
Les biscuits et autres macarons revisités façon corse
Au pays des gourmandises, le macaron est roi. En Corse, une fois n’est pas coutume, on le revisite. Parfum huile d’olive corse, Vermentinu (cépage corse), châtaigne, menthe et autres produits naturels insulaires se marient désormais parfaitement bien avec macarons, biscuits et autres petits sablés. Ne manquez pas de goûter à ses gourmandises corses lors de votre passage sur l’île de beauté ! Chaque année, de nouvelles surprises s’invitent à nos tables. Et les locaux autant que les vacanciers ne s’en lassent pas. De plus, pensez à l’originalité des cadeaux que vous pourrez ramener ! Stop aux sets de table et autres porte-clés, pensez désormais à ramener une vision originale de l’île de beauté.
Sucré ou salé, sous forme de biscuits ou de glaces artisanales, les parfums de la Corse n’ont pas fini de nous surprendre pour notre plus grand plaisir! Lors de vos prochaines vacances autour de la gastronomie en Corse, ne manquez pas de passer par le petit village de Sagone, sur la côte ouest de l’île. Les glaces y sont délicieuses, tout autant que les pâtisseries. De la Haute-Corse à la Corse du Sud, chaque artisan saura apporter sa touche personnelle à son biscuit afin de toujours plus vous séduire.
Bon appétit !
Friday, September 6, 2013
L'assiette américaine de Frans Schuman (Nouvelle Orléans)
Avant de laisser la parole à Frans, je souhaite vous remercier pour vos bienveillants messages suite à l'annonce de mon dernier billet. Je suis toujours touchée de lire les mots de celles et ceux qui me suivent depuis des années (coucou Sandra, hello Caloue !) et les manifestations de celles et ceux qui me lisent habituellement en silence me vont particulièrement droit au cœur. Merci, merci, merci !
Le blog reprend doucement son rythme et je vous propose aujourd'hui de suivre Frans Schuman dans l'atmosphère gourmande et festive de la Nouvelle Orléans. Frans est musicien, il compose une musique folk envoutante (gros coup de cœur pour Fire Talks For Me que je vous laisse decouvrir ici), il a poursuivi son rêve de vivre à la Nouvelle Orléans après avoir écouté "I Wish I Was in New Orleans (In the Ninth Ward)" de Tom Waits et regardé "Down By Law" de Jim Jarmush, dans lequel figure une autre chanson de Waits: “Jockey Full Of Bourbon”, sur un travelling qui l’a profondement marqué). Je le laisse vous entrainer dans une ville comme aucune autre...
Peux-tu te présenter en quelques lignes ? Depuis combien de temps vis-tu aux Etats-Unis ?
Je m’appelle Frans. Je suis Franco Hollandais, j’ai vécu à Londres, Jakarta (Indonésie), Linz (Autriche) et je suis maintenant de New Orleans, soit un total de 8 ans hors de France dont 3 aux Etats Unis. Je suis musicien, je produis mes propres disques de folkmusic que je joue sur scène seul avec une guitare acoustique et un harmonica, ou en groupe.
D'un point de vue gourmand, qu'as-tu trouvé difficile en t'installant ici ?
Pas grand-chose en réalité. Mais il faut garder à l’esprit que ma situation est particulière. D’abord parce que New Orleans a une place unique dans l’espace culturel et culinaire américain : c’est, je crois, le seul endroit sur le territoire à avoir sa propre cuisine, spécifique au point d’en être un argument touristique. Ensuite je ne suis qu’à moitié français, j’ai donc toujours survécu sans andouillette, pâté de tête ou autre tablier de sapeur.
Où fais-tu aujourd'hui tes courses ? As-tu découvert des produits dont tu ne peux désormais plus te passer ?
J’ai d’abord abandonné le Walmart pour Rouses, une chaine de supermarchés locale (« Louisiana’s Best ! »), avant d’aller à Whole Foods. Il est ensuite difficile de revenir en arrière. C’est même la première chose qui me manquerait : la diversité des produits organiques, les brosse à dents en pot de yaourt recyclés, les céréales et graines en vrac et au poids, le rayon traiteur, les pâtes à pizza fraiches…
Le blog reprend doucement son rythme et je vous propose aujourd'hui de suivre Frans Schuman dans l'atmosphère gourmande et festive de la Nouvelle Orléans. Frans est musicien, il compose une musique folk envoutante (gros coup de cœur pour Fire Talks For Me que je vous laisse decouvrir ici), il a poursuivi son rêve de vivre à la Nouvelle Orléans après avoir écouté "I Wish I Was in New Orleans (In the Ninth Ward)" de Tom Waits et regardé "Down By Law" de Jim Jarmush, dans lequel figure une autre chanson de Waits: “Jockey Full Of Bourbon”, sur un travelling qui l’a profondement marqué). Je le laisse vous entrainer dans une ville comme aucune autre...
Peux-tu te présenter en quelques lignes ? Depuis combien de temps vis-tu aux Etats-Unis ?
Je m’appelle Frans. Je suis Franco Hollandais, j’ai vécu à Londres, Jakarta (Indonésie), Linz (Autriche) et je suis maintenant de New Orleans, soit un total de 8 ans hors de France dont 3 aux Etats Unis. Je suis musicien, je produis mes propres disques de folkmusic que je joue sur scène seul avec une guitare acoustique et un harmonica, ou en groupe.
D'un point de vue gourmand, qu'as-tu trouvé difficile en t'installant ici ?
Pas grand-chose en réalité. Mais il faut garder à l’esprit que ma situation est particulière. D’abord parce que New Orleans a une place unique dans l’espace culturel et culinaire américain : c’est, je crois, le seul endroit sur le territoire à avoir sa propre cuisine, spécifique au point d’en être un argument touristique. Ensuite je ne suis qu’à moitié français, j’ai donc toujours survécu sans andouillette, pâté de tête ou autre tablier de sapeur.
Cela dit, j’ai eu de vraies discussions alimentaires avec mes amis français, et nos questions tournaient autour du pain, du fromage, du vin et du pastis…
De par son héritage français, New Orleans compte quelques boulangeries, et l’on trouve facilement des baguettes dans les supermarchés. Il en existe de deux sortes : la french baguette similaire à celle que l’on trouve en France et le French bread, une sorte de baguette molle qui est la base du fameux sandwich Poboy (qui a ici son propre festival, mais qu’est ce qui n’a pas de festival à New Orleans ?).
La question du fromage tourne autour du problème de la pasteurisation généralisée, mais je trouve qu’on commence à avoir de plus en plus de choix alternatifs, que ce soit dans des rayons de supermarchés qui ont de moins en moins à rougir d’une comparaison avec le pays du fromage ou chez de véritables fromagers de quartier. Mais il ne faut évidemment pas comparer avec la France.
Pour ce qui est du vin, il faut s’habituer à une appellation par cépage et rappeler à ses amis américains que le champagne californien n’en est pas. Enfin, j’ai remarqué que le seul produit introuvable était le pastis, et c’est vrai que l’ersatz que l’on finit par trouver sur place à une couleur légèrement plus fluo que l’original…
Où fais-tu aujourd'hui tes courses ? As-tu découvert des produits dont tu ne peux désormais plus te passer ?
J’ai d’abord abandonné le Walmart pour Rouses, une chaine de supermarchés locale (« Louisiana’s Best ! »), avant d’aller à Whole Foods. Il est ensuite difficile de revenir en arrière. C’est même la première chose qui me manquerait : la diversité des produits organiques, les brosse à dents en pot de yaourt recyclés, les céréales et graines en vrac et au poids, le rayon traiteur, les pâtes à pizza fraiches…
J’ai découvert à New Orleans ce qu’était une vraie crevette et j’avoue que je ne mangerai plus ces mini-crevettes cocktail d’élevage surgelées et sans goût. Aussi et en vrac : le tofu, les baies de goji, les frijoles negro (haricots noirs), les épices et saucisses cajuns, les crawfishs, les crab dips, la bonne sauce barbecue, les noix de pecans, le café américain à emporter dans un travel mug... Et le Tabasco, évidemment, mais j’étais déjà addict en arrivant...
Au delà des produits, ce sont également de véritables recettes que j’ai découvert : gumbo, jambalaya, mufalleta, crawfish etouffée, red beans and rice, king cake, shrimp and grits, fried chicken, pulled pork, corn bread.
Je n’ai pas encore eu l’occasion de tester la variation locale de la dinde de Thanksgiving, symbole d’une gastronomie du sud toute en légèreté : le turducken, qui est une dinde farcie d’un canard farci d’un poulet...
Et quelles gourmandises glisses-tu dans ta valise après une visite en France ?
Un peu de foie gras, des cèpes et du bon cognac pour mes amis amateurs.
Et quelles gourmandises glisses-tu dans ta valise après une visite en France ?
Un peu de foie gras, des cèpes et du bon cognac pour mes amis amateurs.
Un mot pour finir ?
Non, deux : Who Dat.
Merci Frans de t'être prêté au jeu de l'interview, ton témoignage me replonge onze ans en arrière, lorsque j'ai moi-meme goûté aux beignets du Café du Monde alors que le festival de la Southern Decadence battait son plein...
Non, deux : Who Dat.
Merci Frans de t'être prêté au jeu de l'interview, ton témoignage me replonge onze ans en arrière, lorsque j'ai moi-meme goûté aux beignets du Café du Monde alors que le festival de la Southern Decadence battait son plein...
Monday, September 2, 2013
Phnom Penh: Capitale du Royaume du Cambodge
Un mélange de l'hospitalité cambodgienne, exotisme asiatique et indochinoise attend le visiteur à Phnom Penh. Située au confluent de trois grands fleuves, Phnom Penh est une ville de plus de 2 millions de personnes. Capitale du Cambodge et centre commercial, économique et politique du pays, elle est également une destination de voyage relativement frais. Destination d'aventure dans les années 1990, la ville est aujourd'hui un centre de développement économique et urbain diversifié. Découvrez les jours- bistros et les boutiques hôtels longeant la rivière, les petits magasins de soie et le marché aux puces, mais aussi les galeries d'art qui parsèment les rues latérales. Sans oublier la vie nocturne qui vous charmera du crépuscule à l'aube capiteux.
Les bureaux de l’agence de voyage Khuon-Tour se trouvent à Phnom Penh. Pour vos vacances et circuits au Cambodge optez pour cette agence.
Comme la capitale du Cambodge, Phnom Penh est assez jeune, ne se levant au rôle qu’en 1866. Mais elle est encore une ville ancrée dans la tradition et l'histoire, offrant plusieurs sites culturels et historiques .
Un port / village commercial et occasionnelle capitale dans la période post-angkorienne, la ville passa sous le contrôle colonial français du 1863-1953, a prospéré en toute indépendance à la fin des années 1950 à travers les années 60, a été assiégée, puis évacué par les Khmers rouges dans le milieu et la fin des années 70, repeuplées dans les années 80, revitalisée dans les années 90 et maintenant subir des changements rapides et de développement. Une grande partie du centre-ville, y compris le Palais Royal et le Musée national a été construit durant la période française. Faite une croisière sur le Mékong devant le palais Royal le soir vers 17h30. Vous remarquerez peut-être les vieux bâtiments français en jaune colonial classique parmi les maisons de commerce d'Asie du Sud et de pagodes khmères traditionnels et les marchés. Le Musée national de Phnom Penh est le dépôt public le plus important d'objets khmers dans le pays, en affichant de nombreux objets importants d'Angkor et des pièces rares de périodes plus anciennes. Les sites historiques de la période des Khmers rouges comprennent le Musée Toul Sleng Genocide et le Ek Memorial Choeung. D'autres sites historiques tels que l'ancienne capitale de Oudong et les ruines d'Angkor, de Phnom Chisor et Phnom Da dans une excursion d'une journée facile de Phnom Penh.
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